Bien après le rapport Hirschel, le traitement comme prévention (Tasp) est reconnu par les experts-es du rapport Yéni : le « souhait de réduction du risque de transmission sexuelle », constitue, à lui seul, une indication au traitement antirétroviral.
Janvier : Le gouvernement d’Obama met fin à l’interdiction d’entrée des personnes vivant avec le VIH aux États-Unis.
Février : Ouverture à Paris du 190, premier centre de santé sexuelle géré par Sida info Service. De son côté, le Kiosque infos sida ouvre un centre de dépistage communautaire, le Checkpoint Paris.
Avril : Le colloque « VIH/sida, comment donner aux femmes des pays en développement les moyens de se protéger » est organisé à l’Assemblée nationale par le collectif Femmes et VIH.
Juillet : Lors de la 18e Conférence internationale sur le sida à Vienne (Autriche), un nouvel outil de prévention est au cœur des discussions : la prophylaxie pré-exposition dite Prep, avec un essai à base de comprimés de ténofovir (Viread). Dans cet essai composé de deux groupes (l’un recevant un placebo, l’autre sous Prep), aucune séroconversion n’a été observée sous ténofovir préventif. Par ailleurs, les résultats de l’essai CAPRISA 004 montrent que l’utilisation d’un gel microbicide à base de médicament antirétroviral (1 % de ténofovir) peut considérablement réduire les risques d’infection au VIH chez les femmes.
Août : Le Premier ministre François Fillon pose un veto ferme aux projets d’ouvertures de salles de consommation à moindre risque.
Novembre : Un arrêté ministériel étend l’utilisation des Trod VIH (tests rapides d’orientation diagnostique) aux associations et structures conventionnées.
Création de l’association de personnes trans Accesptess-T.
AIDES met en place l’Observatoire EMA (étrangers-ères malades).
L’OMS préconise la généralisation de la circoncision pour éviter des millions de contaminations en Afrique subsaharienne.
